"Je ne savais pas comment nommer cette dernière leçon, oscillant entre les deux voies que je me suis efforcé de suivre tout au long de ce dernier cycle de cours et durant l'avant dernière heure encore: une tentation mélancolique, celle des artistes...
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Universitätsbibliothek Kassel, Standort Holländischer Platz
Signatur:
25 Frz DZ 0024
Fernleihe:
uneingeschränkte Fernleihe, Kopie und Ausleihe
"Je ne savais pas comment nommer cette dernière leçon, oscillant entre les deux voies que je me suis efforcé de suivre tout au long de ce dernier cycle de cours et durant l'avant dernière heure encore: une tentation mélancolique, celle des artistes qui réclament une “seconde chance” pour réaliser enfin leur chef-d'œuvre, et une espérance rédemptrice, chez ceux qui acceptent de n'être rien de plus que l'avatar d'une lignée. Polarité qui ne concerne pas seulement les créateurs, mais peut-être bien aussi les professeurs.» Dans sa quête d'un titre pour sa leçon de clôture prononcée au Collège de France en janvier 2021, Antoine Compagnon convoque ses auteurs de prédilection - de Montaigne à Proust, en passant par Chateaubriand et Baudelaire - et se livre à une série de variations sur le départ, la cessation d'activité, l'immortalité
Leçon de clôture prononcée le 12 janvier 2021 par le professeur Antoine Compagnon, chaire Littérature française moderne et contemporaine : histoire, critique, théorie (2005-2020).
Verlag:
Collège de France, Paris
;
OAPEN FOUNDATION, The Hague
« Je ne savais pas comment nommer cette dernière leçon, oscillant entre les deux voies que je me suis efforcé de suivre tout au long de ce dernier cycle de cours et durant l’avant-dernière heure encore : une tentation mélancolique, celle des artistes...
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« Je ne savais pas comment nommer cette dernière leçon, oscillant entre les deux voies que je me suis efforcé de suivre tout au long de ce dernier cycle de cours et durant l’avant-dernière heure encore : une tentation mélancolique, celle des artistes qui réclament une “seconde chance” pour réaliser enfin leur chef-d’œuvre, et une espérance rédemptrice, chez ceux qui acceptent de n’être rien de plus que l’avatar d’une lignée. Polarité qui ne concerne pas seulement les créateurs, mais peut-être bien aussi les professeurs. » Dans sa quête d’un titre pour sa leçon de clôture prononcée au Collège de France en janvier 2021, Antoine Compagnon convoque ses auteurs de prédilection – de Montaigne à Proust, en passant par Chateaubriand et Baudelaire – et se livre à une série de variations sur le départ, la cessation d’activité, l’immortalité.