La psychanalyse permet de soutenir l'élaboration du sujet psychotique soit vers une « solution élégante » de métaphore délirante qu'elle réduit tout en la laissant opérer comme guérison, soit vers une suppléance telle que récriture, souvent vers une perversion enfin vers la constitution d'un partenaire qui accompagne le sujet sur un mode souvent pervers au sens de la perversion à distinguer de la perversité. Il se trouve que les figures féminines sont souvent impliquées dans ces solutions. Il faut en distinguer plusieurs, La femme et celle que Lacan a nommée « l'hommelle », la muse création littéraire à la croisée des deux précédentes. Tout d'abord La femme que devient le sujet dans son délire, qu'il soit homme ou femme et le cas le plus classique du Président Schreber, mais aussi de l'érotomane femme qui devient La femme, objet d'amour, qui manque à l'Objet tel que l'a nommé la psychiatrie aliéniste de Clérambault. La muse, l'héroïne de l'amour fou des surréalistes, l'Elsa d' Aragon ont des traits communs avec La femme. Ensuite l'hommelle qui se retrouve tant dans l'œuvre de fiction de Joyce, Ulysse sous les traits de Bêla Cohen, que dans celle de Léopold von Sacher-Masoch qui ne devrait pas être réduite à la devenue célèbre Vénus à La fourrure. Celle-ci n'est en qu'une des formes du personnage féminin qui accompagne aussi l'auteur dans sa vie, et dans ses nombreux romans et textes autobiographiques, Ces solutions valent mieux que l'engagement dan tel groupe centré sur une communauté de jouissance, mieux que la simple réduction du délire grâce à la pharmacologie. Elles ont aussi ouvert une perspective lacanienne sur la féminité Psychoanalysis is able to sustain the elaboration of a psychotic subject towards an "elegant solution" as the reduction of a delusional metaphor letting her have therapeutic effects, or towards a "suppleance" such as writing, often a literary perversion, or at last the constitution of a partner by the side of the subject, in a most frequently perverse way, but in the sense of perversion distinguished from perversity. It happens that feminine figures are often involved in those solutions. Several have to be described, "The" woman and the one Lacan named "hommelle"(she-man) the muse: literary creation at the cross of both. First of all "The" woman that becomes the subject in his delusion, would it be man or woman, and it is the most classical case of President Schreber but also the erotomaniac woman who becomes "The" woman, object of love, lacking to the Object as named by the alienist Clerambault The muse, heroin of the surrealist's Amour fou (crazy love), as the Elsa of Aragon, have commune feature with "The" woman. Then the "hommelle" which can be found as well in the fiction work of Joyce, Ulysses on the feature of Bella Cohen, than in the work of Leopold Sacher-Masoch which should not be reduced in the became famous Venus in fors. That one is in fact no more than a form of the many feminine character that accompanied the author during his live, as well as in his numerous novels and autobiographic texts. These solutions are far better than the involvement in such group based on a community of jouissance, better than the simple reduction of the delusion with pharmacology. They also opened a lacanian prospect on feminity
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