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Presses universitaires de Strasbourg, Strasbourg
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OpenEdition, Marseille
Partant du postulat de Michel Vinaver selon lequel comprendre une œuvre dramatique, c'est comprendre son mode de fonctionnement dramaturgique, cet ouvrage propose une analyse des différentes formes de métathéâtralité qui sont le fondement du...
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Partant du postulat de Michel Vinaver selon lequel comprendre une œuvre dramatique, c'est comprendre son mode de fonctionnement dramaturgique, cet ouvrage propose une analyse des différentes formes de métathéâtralité qui sont le fondement du processus créatif chez Luis Riaza, en particulier dans les quatre pièces qui constituent son « cycle du pouvoir ». L'oeuvre de Luis Riaza Garnacho (Madrid 1925- ) s'inscrit en effet dans une forme d'anti-théâtre qui, depuis Calderón et Shakespeare, en passant par Pirandello, Beckett et Genet, s'ingénie à confondre, mélanger et estomper les frontières entre vie et théâtre. Avec celles de Francisco Nieva et de Miguel Romero Esteo cette œuvre appartient au « Nuevo Teatro » des années 1960-1970, né de la volonté de battre en brèche le réalisme anachronique de la scène espagnole de l'époque. L'œuvre dramatique et poétique de Riaza, qui s'inscrit dans une modalité cérémonielle et procède au démontage et au recyclage permanent des dramaturgies du passé, du mystère médiéval au théâtre de l'absurde, en passant par la comedia, le drame romantique ou l'esperpento, est sans doute l'une des plus riches et des plus originales du répertoire espagnol contemporain depuis Valle-Inclán.