Rome, Trévise, Venise, Côme, Florence, Sienne? De novembre 2013 à mars 2015, Don Giovanni se joue dans des théâtres qui tous rivalisent de beauté et d'exubérance. À Naples, saisis par les décors somptueux qui accueillent la scénographie du spectacle, Alexandre Styker et un autre comédien, Roberto Laureri, s'improvisent modèle et photographe. À la sauvette, avec un téléphone, ils réalisent une image, captation sentimentale du lieu dans lequel se fond le corps nu d'Alexandre. Le projet est né. Ce premier pas leur donne envie d'aller plus loin. Ils prennent alors une habitude de gamins en liberté?: avant chaque représentation, dans l'intervalle incroyablement court qui les sépare de l'arrivée des éclairagistes, régisseurs, ouvreuses, ils improvisent un shooting, se saisissant du peu de lumière et du presque trop d'espace pour figurer une présence nue
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