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"Dans une perspective sociocritique, l'ouvrage analyse des textes québécois parus entre 2000 et 2015 (nouvelles et romans) portant sur la littérature, sa définition, son concept, ses institutions. L'objectif de l'ouvrage est de déterminer comment la littérature québécoise conçoit son rôle, aujourd'hui ; mais par-delá, comment elle se pense (quels sont ses pouvoirs et ses savoirs?) dans la société dite postmoderne. L'ouvrage poursuit ainsi le chantier commencé par André Belleau (1980) puis poursuivi par Roseline Tremblay (2004) sur la figuration de la littérature en littérature québécoise. L'hypothèse de départ est à l'effet, comme le veulent les théories de la postmodernité, que la littérature comme ordre de discours et domaine trouve sa pertinence sociale dans une axiologie désuète : aujourd'hui, l'activité "inutile" du langage, fêtée par toute une idéologie romantique (et donnant son titre à un ouvrage récent du critique québécois Gilles Marcotte, La littérature est inutile) ne trouve plus guère de résonance. Pour remplir son objectif, l'ouvrage suit 4 questions précises, des questions qui furent au coeur, dans l'histoire critique de la littérature, de la défense de son pouvoir et de son savoir : 1) quel rapport la littérature entretient-elle avec la mémoire, le souvenir et donc "l'histoire"? 2) quel rapport la littérature entretient-elle avec le "réel", comme sphère d'action? 3) quel rapport la littérature entretient-elle avec le savoir, et notamment le savoir des "humanités" dispensé dans les universités? 4) quel rapport la littérature entretient-elle avec les classes sociales?"-- Publisher's description
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